Un monde meilleur pour les entrepreneures ivoiriennes : l'histoire de Marina

Un monde meilleur pour les entrepreneures ivoiriennes : l'histoire de Marina

FIN-CI-31.jpg24 octobre | 2022

En Côte d'Ivoire, les femmes subissent des niveaux de discrimination extrêmement élevés et elles doivent en permanence affronter les inégalités de traitement en matière d’accès à l'éducation, aux soins médicaux, à l'emploi ou à l'inclusion financière. Aussi les entrepreneures du pays doivent-elles relever de nombreux défis et franchir toutes sortes d’obstacles pour assurer la survie de leur entreprise.

L'entrepreneuriat n’est pas qu’une histoire de création d’entreprise pour survivre, c’est aussi le moyen pour l’entrepreneur d'utiliser son bagage unique de compétences et de poursuivre ses rêves. Il permet aussi aux personnes à faibles revenus de se donner des chances de vivre dans le respect et la dignité. Telle est la vision d'Oikocredit.

Le parcours de Marina

À 20 ans, Marina Ananou prend une décision courageuse et crée son commerce de sacs, chaussures et vêtements à Abidjan.

Pendant des années, grâce à son esprit d'entreprise, elle a pu gérer son activité et finalement acheter sa propre boutique.

Mais si l’activité de Marina se maintenait, elle ambitionnait de la développer davantage. Elle voulait sortir du cadre de la vente de produits basiques et proposer des articles plus luxueux et de meilleure qualité qui pourraient, à terme, augmenter ses revenus.

Finalement, après 13 ans, elle décide de s'installer dans une boutique plus petite pour pouvoir acheter et vendre des produits de meilleure qualité. Le nom de sa nouvelle boutique : Vision N Vogue.

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Pour que la boutique puisse vendre ces produits de meilleure qualité, Marina avait besoin d'un soutien financier.

C'est alors qu'elle a découvert Cofina, le leader de la mésofinance en Afrique dont elle devint cliente. Les produits de mésofinance s'adressent aux petites et moyennes entreprises (PME) qui ont besoin de prêts mais qui sont considérées comme trop petites pour les banques commerciales et trop grandes pour les institutions de microfinance (IMF).

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Cofina crée Fin'Elle pour les entrepreneures

Pour aider à lutter contre la discrimination et les obstacles auxquels sont confrontées les entrepreneures en Côte d'Ivoire, le Groupe Cofina crée Fin'Elle en 2018 (trois ans après l’entrée de Marina comme cliente chez Cofina).

La filiale se concentre sur l'autonomisation des entrepreneures par le biais de prêts de microfinance et de mésofinance aux PME détenues par des femmes.

Constatant la détermination de Fin'Elle à avoir un impact social et à autonomiser les femmes, Oikocredit s'associe à l'IMF en 2021 et lui accorde un prêt de 2,3 millions d'euros destiné à lui permettre d’atteindre 10.000 foyers en Côte d'Ivoire.

Le rêve de Marina s’est réalisé

Cliente de Fin'Elle depuis sa création à Abidjan, Marina est, à 43 ans, à la tête d’une entreprise prospère dans laquelle son mari et ses enfants peuvent également travailler. Elle a aussi deux employés.

Grâce à son entreprise, ses enfants ont également pu fréquenter une école internationale. "J'ai appris l’anglais avec mes enfants", précise-t'elle.

Actuellement, Marina est engagée sur un prêt de 25 millions de francs CFA (38.000 €) et déclare : « Mon entreprise s’est développée et cela a été une bonne expérience. Fin'Elle m'a aidée à grandir et à réaliser mon rêve. Le magasin est à moi et j'ai deux employés : ma prochaine étape sera d'acheter ma maison.

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